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communauté de communes de l’Ain, associant 12 communes et 21 900 hab. sur 22 580 ha. Le siège est à Valserhône; aucune autre commune n’atteint 2 000 hab.

Confort (700 Confordiers, 1 166 ha) est juste au NE de Valserhône à 540 m sur la D991. Le village est sur un plateau dans lequel s’encaisse la Valserine, qui limite le finage à l’ouest. À l’est, le relief atteint 1 621 m au Crêt de la Goutte et a des sites de vol libre. La commune a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+40%). Le finage de Confort atteint le crêt de la Goutte.

Montanges (360 Montangers, 1 370 ha dont 916 de bois), 9 km NNO de Valserhône à 600 m, domine au sud le confluent de la Semine et de la Valserine; réserve naturelle de la Galerie du Pont des Pierres dans les gorges de la Valserine à l’est; fabrique de lunettes Eurolens (65 sal.), fromagerie du groupe Entremont. La commune est passée par un maximum de 810 hab. en 1851 et un minimum de 190 en 1982; elle a gagné 70 hab. après 1999.

Champfromier (750 Champfromerands, 3 240 ha dont 2 079 de bois) est à 13 km NNO de Valserhône, à 646 m, dans un vallon qui débouche sur la Valserine; camping. Le village est dominé au nord par les puissantes corniches du cirque des Avalanches et du crêt du Mont (1 380 m); grotte du Mont Jean. Au-delà, le haut plateau occupé par la forêt de Champfromier et parcouru par le GR9 contient le gouffre du Tombaret et monte jusqu’à 1 540 m au Crêt de Chalam, 1 281 au crêt Mathieu. À l’extrême NE, la Borne au Lion signale une ancienne frontière avec la Franche-Comté. Champfromier est le lieu d’origine et reste le siège du groupe de plasturgie MGI Coutier, spécialiste de pièces pour automobiles, né en 1972, devenu Akwel. La population communale a culminé à 1 400 hab. en 1831, et atteint l’étiage de 330 hab. en 1980; elle augmente depuis, gagnant 140 hab. après 1999 (+23%).

Giron (180 Gironnais, 939 ha dont 604 de bois) est à 19 km NNO de Valserhône à l’ouest de Champfromier, sur le plateau qui domine la vallée encaissée de la Semine à 1 060 m; colonie de vacances; 60 km de pistes de ski de fond y sont tracées, Giron marquant la terminaison méridionale de la «Grande Traverse» du Jura. Elle a eu 440 hab. au début du 19^e s., moins de 90 à son minimum de 1990, et a gagné 80 hab. depuis 1999.

Plagne (160 Plagnards, 620 ha), 15 km au NO de Valserhône, a un village perché à 776 m au-dessus de la vallée de la Semine; grotte du Puits Perdu et vestiges archéologiques au SO. Elle n’avait que 85 hab. en 1999.

Saint-Germain-de-Joux (510 San-Germinois, 1 127 ha dont 569 de bois) est à 10 km au NO de Valserhône; le village occupe à 506 m un site très encaissé à la confluence de la Semine et du Combet, issu du lac de Sylans; usine électrique, routes vers Oyonnax et les plateaux du Jura, tunnel autoroutier. Saint-Germain est la première commune du Parc régional du Haut-Jura en venant de Nantua; de belles marmites de géants accidentent les lits des rivières, et le finage cache plusieurs grottes, dont les Grottes Sarrazines dans la gorge de la Semine sous Plagne, la Grande Goulette à l’est. Au sud, l’A40 traverse le finage par un tunnel double de 1 200 m précédé du viaduc du Tacon, tandis que la D1084 et la voie ferrée suivent les fonds de vallées. La population a peu changé après 1999.

Villes (400 Villatus, 921 ha dont 410 de bois), est à 5 km au SO de Valserhône à 550 m sur le plateau; le finage s’étire vers l’ouest, où le relief monte à 1 310 m sur le plateau de Retord. La population augmente depuis 1962 où elle était descendue à 110 hab.; elle a gagné 120 hab. après 1999 (+43%).

Billiat (650 Billiatus, 1 370 ha), limitrophe de la Haute-Savoie, est à 6 km SSO de Valserhône, à 553 m, sur la D991. Le Rhône encaissé limite le finage à l’est, longé par la voie ferrée qui passe en tunnel sur 1 km au site de Malpertuis.

Injoux-Génissiat (1 150 Injolans, 2 961 ha dont 636 de bois, à 556 m), limitrophe de la Haute-Savoie, 10 km SSO de Valserhône, résulte d’une fusion de 1973 entre Injoux et Craz. Son finage va à l’ouest jusqu’au Crêt du Nu (1 351 m) et comprend au nord le village d’Injoux, au SO à 3 km celui de Craz (tilleul de Sully) au pied du Crêt du Nu. Il s’appuie à l’est sur le grand barrage de Génissiat, longtemps célèbre pour ses audaces; commencé en 1937, il ne put être achevé qu’en 1947; c’est un barrage-poids de 78 m de haut et 104 m de long sur le Rhône, retenant un lac très étroit de 400 ha et 56 Mm³, et qui alimente une grosse centrale de 420 MW, fournissant 1 700 GWh par an; tous les trois ans, une puissante vidange chasse les matériaux apportés en amont par l’Arve. La Compagnie Nationale du Rhône y a 45 employés. Le barrage est accompagné d’un très grand centre de distribution électrique, et de nombreux pavillons épars. La mairie est proche du barrage, sur la route qui le traverse. La voie ferrée qui longe le Rhône rive droite passe par un tunnel de 900 m. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999.

Surjoux-Lhôpital (140 hab., 790 ha), limitrophe de la Haute-Savoie, est une commune nouvelle de 2019. Surjoux (90 hab., 431 ha) est sur le haut du versant droit du Rhône, son village au-dessus de la cascade du Pain de Sucre et du pont de Pyrimont sur le fleuve. Lhôpital (50 hab., 368 ha, mairie), 15 km SSO de Valserhône, est 3 km à l’ouest sur la D991 au pied du relief, que traverse une queue de la commune montant à 1 157 m, passé la Combe Danoi.

Chanay (650 Chanerus, 1 810 ha dont 845 de bois), limitrophe de la Haute-Savoie, 16 km SSO de Valserhône, a son village sur la D991, à 460 m, au-dessus de la rive droite du Rhône et de la voie ferrée qui la longe; château ruiné; hameau de Vovray au nord. Chanay eu des mines d’asphalte à Pyrimont et héberge un centre médical national de la MGEN Le relief monte à 1 181 m au NO. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.